Volkswagen Golf IV R32
2003 / 198 200 km
Specifications
Volkswagen
Golf IV
2003
17
3.189
Intégrale
Non
198200
Noir
Gris Argent
Essence
Manuelle
Historique
La Golf IV n'avait pas su ravir les amateurs de sportives.
La VR6 de la troisième génération avait ouvert la voie de la berline compacte sportivo-bourgeoise mais la V6 4Motion, tout comme la GTI, étaient tombées dans le piège de l'embourgeoisement. Sans doute exaspéré des critiques à son encontre, Volkswagen a réagit sur le tard avec une version bodybuildée, baptisée R32.
Extérieurement, impossible de ne pas remarquer la Golf R32. Cette Golf IV hors du commun utilise un kit carrosserie peu discret, tranchant littéralement avec la sobriété caractéristique des modèles de la marque depuis des années. L'ensemble de ce maquillage n'est pas sans rappeler celui qui équipe beaucoup de TDI bricolées... Mais le logo apposé sur le hayon et la calandre permettra aux connaisseurs de saisir la nuance. Boucliers bas, ailes larges, jupes latérales, jantes à bâtons de 18", becquet arrière et clou du spectacle, une double sortie d'échappement chromée séparée ! Tape à l'oeil ? Oui, même "à la limite du raisonnable" dirions-nous... Mais bon, voilà aussi le reflet d'une volonté de marquer les esprits. La R32, ce n'est pas une Golf de base ! Elle n'était par ailleurs disponible qu'en gris, noir ou bleu.
Intérieurement, on retrouve cependant intact l'esprit VW que l'on connaît. Excepté les baquets cuir-alcantara brodés d'un gros "R" et quelques touches de simili-alu, c'est un habitacle de Golf... au demeurant toujours aussi tristement "froid", mais remarquablement bien réalisé. En regardant d'un peu plus près l'instrumentation, on découvre avec stupeur un compteur de vitesse gradué jusqu'à 300 Km/h ! Effectivement, la première Golf "R" de l'histoire s'équipait déjà d'un V6 3.2 développant 241ch, puissance transmise aux quatre roues via une boîte mécanique à 6 rapports parfaitement étagée. Des chiffres encore éloquents aujourd’hui mais qui ne vaudraient rien sans la sonorité qui les accompagne. Car en plus d’une architecture mécanique propice à la belle musique, le travail de l’échappement fait chanter ce moteur comme rarement un 6-cylindres a chanté. Pas de clapets ou d’amplification artificielle, mais un bruit sourd en bas du compte-tours et qui devient de plus en plus métallique à mesure que le régime augmente. Linéaire dans ses montées en régime, le moteur de la R32 n'est pas sportif à proprement parler, mais il brille par sa disponibilité, sa présence dès les plus bas-régimes (320 Nm de couple à 2 800 tr/mn), sa force permanente et sa sonorité à rendre joyeuse n’importe quelle journée de novembre. Chaque accélération, chaque rétrogradage fige le sourire au visage. Mieux, il n’est même pas besoin d’aller tutoyer la zone rouge pour prendre du plaisir. C’est là le propre des mécaniques d'exception, qui distillent déjà un agrément de conduite incomparable sans aller vite.
Bref, une ode au V6 que cette motorisation à l’heure où les 3 et 4-cylindres ne sont secondés que par des turbos ou des batteries dans le pire des cas… Pas d'artifice sous le capot de cette Golf mais un plaisir que seuls les moteurs atmosphériques savent transmettre. Finalement, la R32 est peut-être la plus antinomique des Golf. Alors que la compacte de Wolfsburg brille, plus ou moins selon les générations, par sa sagesse et son homogénéité, la première VW "R" a tout fait dans l’excès. Bodybuildée esthétiquement, dopée mécaniquement, durcie physiquement, elle est, hier comme aujourd'hui, tout sauf rigoureuse ou exemplaire. Mais son moteur envoûtant, sa gueule inimitable et le plaisir qu’elle procure, de 800 à 7 000 tr/mn, n’ont pas pris une ride.
- 3 Juin 2003 : Livraison du véhicule neuf par Volkswagen Suède
- xx Mars 2018 : Le véhicule est immatriculé en Italie
- xx Mars 2021 : Passage au contrôle technique en Italie à 179.521km, puis exportation du véhicule vers la France
- 2 Février 2022 : Obtention de la carte grise française
- 2 Janvier 2024 : Entretien périodique par nos soins à 195.978km (incluant la vidange de l'Halex)
La Golf IV n'avait pas su ravir les amateurs de sportives.
La VR6 de la troisième génération avait ouvert la voie de la berline compacte sportivo-bourgeoise mais la V6 4Motion, tout comme la GTI, étaient tombées dans le piège de l'embourgeoisement. Sans doute exaspéré des critiques à son encontre, Volkswagen a réagit sur le tard avec une version bodybuildée, baptisée R32.
Extérieurement, impossible de ne pas remarquer la Golf R32. Cette Golf IV hors du commun utilise un kit carrosserie peu discret, tranchant littéralement avec la sobriété caractéristique des modèles de la marque depuis des années. L'ensemble de ce maquillage n'est pas sans rappeler celui qui équipe beaucoup de TDI bricolées... Mais le logo apposé sur le hayon et la calandre permettra aux connaisseurs de saisir la nuance. Boucliers bas, ailes larges, jupes latérales, jantes à bâtons de 18", becquet arrière et clou du spectacle, une double sortie d'échappement chromée séparée ! Tape à l'oeil ? Oui, même "à la limite du raisonnable" dirions-nous... Mais bon, voilà aussi le reflet d'une volonté de marquer les esprits. La R32, ce n'est pas une Golf de base ! Elle n'était par ailleurs disponible qu'en gris, noir ou bleu.
Intérieurement, on retrouve cependant intact l'esprit VW que l'on connaît. Excepté les baquets cuir-alcantara brodés d'un gros "R" et quelques touches de simili-alu, c'est un habitacle de Golf... au demeurant toujours aussi tristement "froid", mais remarquablement bien réalisé. En regardant d'un peu plus près l'instrumentation, on découvre avec stupeur un compteur de vitesse gradué jusqu'à 300 Km/h ! Effectivement, la première Golf "R" de l'histoire s'équipait déjà d'un V6 3.2 développant 241ch, puissance transmise aux quatre roues via une boîte mécanique à 6 rapports parfaitement étagée. Des chiffres encore éloquents aujourd’hui mais qui ne vaudraient rien sans la sonorité qui les accompagne. Car en plus d’une architecture mécanique propice à la belle musique, le travail de l’échappement fait chanter ce moteur comme rarement un 6-cylindres a chanté. Pas de clapets ou d’amplification artificielle, mais un bruit sourd en bas du compte-tours et qui devient de plus en plus métallique à mesure que le régime augmente. Linéaire dans ses montées en régime, le moteur de la R32 n'est pas sportif à proprement parler, mais il brille par sa disponibilité, sa présence dès les plus bas-régimes (320 Nm de couple à 2 800 tr/mn), sa force permanente et sa sonorité à rendre joyeuse n’importe quelle journée de novembre. Chaque accélération, chaque rétrogradage fige le sourire au visage. Mieux, il n’est même pas besoin d’aller tutoyer la zone rouge pour prendre du plaisir. C’est là le propre des mécaniques d'exception, qui distillent déjà un agrément de conduite incomparable sans aller vite.
Bref, une ode au V6 que cette motorisation à l’heure où les 3 et 4-cylindres ne sont secondés que par des turbos ou des batteries dans le pire des cas… Pas d'artifice sous le capot de cette Golf mais un plaisir que seuls les moteurs atmosphériques savent transmettre. Finalement, la R32 est peut-être la plus antinomique des Golf. Alors que la compacte de Wolfsburg brille, plus ou moins selon les générations, par sa sagesse et son homogénéité, la première VW "R" a tout fait dans l’excès. Bodybuildée esthétiquement, dopée mécaniquement, durcie physiquement, elle est, hier comme aujourd'hui, tout sauf rigoureuse ou exemplaire. Mais son moteur envoûtant, sa gueule inimitable et le plaisir qu’elle procure, de 800 à 7 000 tr/mn, n’ont pas pris une ride.
- 3 Juin 2003 : Livraison du véhicule neuf par Volkswagen Suède
- xx Mars 2018 : Le véhicule est immatriculé en Italie
- xx Mars 2021 : Passage au contrôle technique en Italie à 179.521km, puis exportation du véhicule vers la France
- 2 Février 2022 : Obtention de la carte grise française
- 2 Janvier 2024 : Entretien périodique par nos soins à 195.978km (incluant la vidange de l'Halex)