Jeep Cherokee 4.0 Limited BVA
1992 / 179 000 km
Specifications
Jeep
1992
4.0
Non
179 000 km
Noir
Noir
Essence
Automatique
Historique
Le 9 Mars 1987 est un jour noir pour l'industrie automobile française. C'est en effet ce jour là que Renault se défait de AMC-Jeep au profit de Chrysler contre 1,5 milliards de dollars. Tout le monde se sent alors soulagé à la Régie Renault estimant que le groupe AMC n'était qu'un boulet... Mais cette firme américaine détenait pourtant deux pépites : la marque Jeep en premier lieu, et son dirigeant en second lieu, le français François Castaing. Jeep venait de lancer fin 1984 son nouveau Cherokee (dit XJ), et Castaing avait senti tout le potentiel de cette marque et décida donc de suivre en intégrant le groupe Chrysler.
Mais revenons en arrière pour mieux comprendre ce qui était en train de se passer, et que Renault ne sut pas voir. C’est à partir de 1979 que Renault commence à investir au sein d’AMC, grimpant à 46 % du capital. C’est aussi à ce moment-là que Castaing est envoyé par Renault aux Etats-Unis pour diriger l’ingénierie du constructeur américain. A partir de cette date, ce sera la révolution chez AMC, sous l’impulsion d’un français bien décidé à rationaliser, moderniser et appliquer de nouvelles méthodes chez les yankees. 1979, c’est aussi l’année du deuxième choc pétrolier, signant (pour un temps) la fin des big blocks gloutons. Le Cherokee (dit SJ) avec ses gros V8, se retrouve en grande difficulté. Castaing va alors habilement mêler « l’american way of life » à une vision plus européenne de la voiture, donnant naissance à ce qui allait devenir l’un des plus gros succès de l’automobile américaine : le Cherokee type XJ.
Adieu V8, place à un 4 cylindres 2,5 litres économe ! Adieu châssis séparé, place à la monocoque ! A l’inverse de ses concurrents, Jeep s’oriente vers un modèle léger, robuste, économe, pratique, séduisant (sa ligne est intemporelle), tout en respectant les codes américains. En bref, un chef d’oeuvre d’ingénierie et de marketing. En 1984 paraissait le Cherokee, ringardisant toute la concurrence avec une offre hyper adaptée. La baisse du prix du pétrole permit même d’adopter des moteurs plus gros et plus puissants comme les 6 cylindres 2,8 litres (V6) puis le mythique 4 litres (L6, 175 puis 183 chevaux), rendant le XJ super performant vue la légèreté de l’engin. Renault se chargeait de la diffusion en Europe occidentale (le contrat durera jusqu’en 1992, avant d’être transféré à Sonauto). Ultra performant en 4 roues motrices, il deviendra une icône dans le monde du 4×4, mais sera aussi proposé en version 2 roues motrices (propulsion), preuve s’il en était que le XJ voulait conquérir tous les segments du marché. Il sera d’ailleurs proposé en version 3 ou 5 portes, pick up, et en version luxueuse (Wagoneer, Limited) concurrençant jusqu’au Range Rover !
Fort de toutes ces caractéristiques, le Cherokee XJ est un franc succès. En 1987, l'année où Renault décide de lâcher AMC, il s'écoule près de 190.000 Cherokee et près de 3.000.000 d'exemplaires sur l'ensemble de sa carrière. Ah si Renault avait tenu bon!
Le Cherokee XJ est aujourd'hui un véritable "classique", et nous sommes particulièrement sensibles à ses charmes : gueule d'enfer, gabarit contenu, espace intérieur réel, motorisation noble et fiable.... bref, il a tout pour plaire!
Cet exemplaire est d'origine espagnole, et n'a connu que deux propriétaires. De nombreux frais récents ont été effectués (échappement, suspension, peinture...), et les 1.500km parcourus à son volant nous ont totalement convaincu sur la qualité de ce Cherokee.
Le 9 Mars 1987 est un jour noir pour l'industrie automobile française. C'est en effet ce jour là que Renault se défait de AMC-Jeep au profit de Chrysler contre 1,5 milliards de dollars. Tout le monde se sent alors soulagé à la Régie Renault estimant que le groupe AMC n'était qu'un boulet... Mais cette firme américaine détenait pourtant deux pépites : la marque Jeep en premier lieu, et son dirigeant en second lieu, le français François Castaing. Jeep venait de lancer fin 1984 son nouveau Cherokee (dit XJ), et Castaing avait senti tout le potentiel de cette marque et décida donc de suivre en intégrant le groupe Chrysler.
Mais revenons en arrière pour mieux comprendre ce qui était en train de se passer, et que Renault ne sut pas voir. C’est à partir de 1979 que Renault commence à investir au sein d’AMC, grimpant à 46 % du capital. C’est aussi à ce moment-là que Castaing est envoyé par Renault aux Etats-Unis pour diriger l’ingénierie du constructeur américain. A partir de cette date, ce sera la révolution chez AMC, sous l’impulsion d’un français bien décidé à rationaliser, moderniser et appliquer de nouvelles méthodes chez les yankees. 1979, c’est aussi l’année du deuxième choc pétrolier, signant (pour un temps) la fin des big blocks gloutons. Le Cherokee (dit SJ) avec ses gros V8, se retrouve en grande difficulté. Castaing va alors habilement mêler « l’american way of life » à une vision plus européenne de la voiture, donnant naissance à ce qui allait devenir l’un des plus gros succès de l’automobile américaine : le Cherokee type XJ.
Adieu V8, place à un 4 cylindres 2,5 litres économe ! Adieu châssis séparé, place à la monocoque ! A l’inverse de ses concurrents, Jeep s’oriente vers un modèle léger, robuste, économe, pratique, séduisant (sa ligne est intemporelle), tout en respectant les codes américains. En bref, un chef d’oeuvre d’ingénierie et de marketing. En 1984 paraissait le Cherokee, ringardisant toute la concurrence avec une offre hyper adaptée. La baisse du prix du pétrole permit même d’adopter des moteurs plus gros et plus puissants comme les 6 cylindres 2,8 litres (V6) puis le mythique 4 litres (L6, 175 puis 183 chevaux), rendant le XJ super performant vue la légèreté de l’engin. Renault se chargeait de la diffusion en Europe occidentale (le contrat durera jusqu’en 1992, avant d’être transféré à Sonauto). Ultra performant en 4 roues motrices, il deviendra une icône dans le monde du 4×4, mais sera aussi proposé en version 2 roues motrices (propulsion), preuve s’il en était que le XJ voulait conquérir tous les segments du marché. Il sera d’ailleurs proposé en version 3 ou 5 portes, pick up, et en version luxueuse (Wagoneer, Limited) concurrençant jusqu’au Range Rover !
Fort de toutes ces caractéristiques, le Cherokee XJ est un franc succès. En 1987, l'année où Renault décide de lâcher AMC, il s'écoule près de 190.000 Cherokee et près de 3.000.000 d'exemplaires sur l'ensemble de sa carrière. Ah si Renault avait tenu bon!
Le Cherokee XJ est aujourd'hui un véritable "classique", et nous sommes particulièrement sensibles à ses charmes : gueule d'enfer, gabarit contenu, espace intérieur réel, motorisation noble et fiable.... bref, il a tout pour plaire!
Cet exemplaire est d'origine espagnole, et n'a connu que deux propriétaires. De nombreux frais récents ont été effectués (échappement, suspension, peinture...), et les 1.500km parcourus à son volant nous ont totalement convaincu sur la qualité de ce Cherokee.