Daimler Double Six Série III
1989 / 84 500 km
Daimler Double Six Série III
Prix de vente€0,00
Specifications
Marque
Jaguar
Année
1989
M.E.C.
Puissance Fiscale
31.0
Cylindrée
5.3
TVA récupérable
Non
Kilométrage
84 500 km
Couleur intérieure
Beige
Couleur extérieure
Gris
Carburant
Essence
Boîte de vitesse
Automatique
Historique
La Jaguar XJ fut introduite dans la gamme Jaguar en 1968, sa ligne est alors une parfaite synthèse d’élégance et de suggestion qui lui vaudra le titre de plus belle berline du monde. Ne lui manquait alors qu’un moteur tout aussi prestigieux que son blason. Cette lacune fut paliée en 1972, lorsque Jaguar équipa sa berline XJ du brillant V12 5.3 inauguré sous le long capot de la Type E. La Jaguar XJ12 devint alors la seule berline au monde équipée d’un moteur V12.
En 1973, toute la gamme XJ passe à la deuxième génération qui dispose de légères modifications. En effet, afin de satisfaire aux nouvelles normes US en matière de crash-test, Jaguar est obligé de monter des pare-chocs plus présents et la calandre béante est alors réduite. Avec cette nouvelle série, la planche de bord est également revue, et une console centrale est aménagée. Les cadrans sont désormais tous regroupés derrière le volant. Autre nouveauté, si sur les Série 1, les Jaguar XJ12 étaient commercialisées avec deux empattements différents, dès cette Série2, elles ne sont plus disponibles qu’en empattement long.
En 1979, c’est Pininfarina qui se charge d’une nouvelle cure de rajeunissement. Ainsi le pavillon est légèrement plus haut et carré à l’arrière, les pare-chocs sont nettement plus volumineux et en plastique, et les feux arrière changent de dessin et sont tous regroupés sous un même cache. En 1981 le moteur V12 reçoit une nouvelle culasse à toit en pente qui permet d’apauvrir le mélange et de limiter la consommation. Ce moteur dit « H.E. » pour « High-Efficiency », au taux de compression porté à la limite des valeurs théoriques avant cliquetis, perd 10ch (soit un peu moins de 300ch) mais améliore le couple. La XJ12 reste alors la berline la plus rapide du monde, jusqu’à ce que Mercedes ne dégaine la 560 SE et atteigne alors les 250 km/h. La carrière de la XJ12 perdurera jusqu’en 1992 avec l’apport de diverses évolutions tel que l’ajout de catalyseurs ou de l’ABS.
Si la Jaguar XJ a été fabriquée à 318 000 exemplaires depuis 1968, la série 3 représente à elle seule 132 952 unités, dont seulement 10 500 XJ12.
Le gros V12 de 5,3 L de cette auto rentre confortablement dans la caisse de la série 3, même si la place y est désormais terriblement comptée. Son doux bruit feutré, à peine perceptible au ralenti et à faible vitesse est le fruit d’une fabrication minutieuse, en grande partie à la main, mais aussi d’un test au banc prolongé : cette contrainte lourde pour la marque fut la condition sine qua non que Jaguar s’est imposé pour rassurer une clientèle échaudée par le manque de fiabilité qui affecta particulièrement ce moteur pendant la période noire de la marque. Exceptionnellement souple, ce magnifique groupe ne développe que 260 ch à 5 250 tr/mn, ce qui est finalement peu lorsqu’on sait son extraordinaire potentiel. Mais c’est amplement suffisant pour une voiture qui ne prétend pas spécialement aux hautes performances, encore qu’elle puisse rouler à plus de 220 km/h et passer de 0 à 100 en un peu plus de 9 s.
Quoi de mieux pour cette noble mécanique que d’y associer l’un des noms les plus mythiques de l’automobile, Daimler. Devenue alors le niveau de finition le plus élevé de la gamme Jaguar, la Daimler arbore le légendaire cannelé de sa calandre et de sa poignée de coffre, un jonc chromé de tour de caisse, une ronce de noyer marquetée supérieure, une moquette de laine à poils longs et une banquette arrière à deux assises et dossiers séparés. Nulle part on ne trouve la mention Jaguar, la signature Daimler figurant en toutes lettres sur le volant, à l’arrière de la voiture et sous forme d’un D à l’anglaise au centre du capot.
Notre exemplaire est d'origine française, livré neuf par le concessionnaire cannais "Garage Palace", et a connu quatre propriétaires :
- Le premier de Septembre 1988 à Juin 2000 (29.600km)
- Le deuxième de Juin 2000 à Octobre 2017 (76.600km)
- Le troisième de Octobre 2017 à Mars 2020 (79.200km)
- Le quatrième de Mars 2020 à Novembre 2022 (81.000km)
- 29 Août 1988 : Livraison du véhicule neuf par Garage Palace - Jaguar Cannes
- 18 Mai 1989 : Entretien annuel par Garage Palace à 1.825km
- 19 Septembre 1994 : Passage au contrôle technique à 20.367km
- 3 Septembre 1997 : Passage au contrôle technique à 24.565km
- 13 Octobre 1999 : Passage au contrôle technique à 25.978km
- 30 Juin 2000 : Passage au contrôle technique à 29.937km
- 30 Juillet 2003 : Passage au contrôle technique à 49.776km
- 23 Novembre 2006 : Passage au contrôle technique à 65.596km
- 10 Avril 2009 : Passage au contrôle technique à 72.765km
- 28 Septembre 2017 : Passage au contrôle technique à 76.643km
- 14 Novembre 2017 : Réfection du ciel de toit et remplacement des durites de direction assistée, de la pompe à eau, des bougies et des plaquettes de frein avant
- 21 Novembre 2018 : Remplacement de la pompe à essence
- 5 Mars 2020 : Passage au contrôle technique à 77.298km
- 5 Octobre 2020 : Entretien par "Jag car's france" incluant le remplacement des courroies et des plaquettes de frein arrière à 78.519km
- 24 Mars 2021 : Passage au contrôle technique à 79.428km
- 30 Juin 2022 : Remplacement de la boîte de vitesse par "Jag car's france" à 80.403km
- 12 Décembre 2022 : Passage au contrôle technique à 81.015km
- 10 Janvier 2023 : Remplacement de la toutes les boiseries intérieures
- 6 Mai 2023 : Entretien annuel incluant le remplacement de la soupape de ralenti par le Garage JJR à 81.154km
La Jaguar XJ fut introduite dans la gamme Jaguar en 1968, sa ligne est alors une parfaite synthèse d’élégance et de suggestion qui lui vaudra le titre de plus belle berline du monde. Ne lui manquait alors qu’un moteur tout aussi prestigieux que son blason. Cette lacune fut paliée en 1972, lorsque Jaguar équipa sa berline XJ du brillant V12 5.3 inauguré sous le long capot de la Type E. La Jaguar XJ12 devint alors la seule berline au monde équipée d’un moteur V12.
En 1973, toute la gamme XJ passe à la deuxième génération qui dispose de légères modifications. En effet, afin de satisfaire aux nouvelles normes US en matière de crash-test, Jaguar est obligé de monter des pare-chocs plus présents et la calandre béante est alors réduite. Avec cette nouvelle série, la planche de bord est également revue, et une console centrale est aménagée. Les cadrans sont désormais tous regroupés derrière le volant. Autre nouveauté, si sur les Série 1, les Jaguar XJ12 étaient commercialisées avec deux empattements différents, dès cette Série2, elles ne sont plus disponibles qu’en empattement long.
En 1979, c’est Pininfarina qui se charge d’une nouvelle cure de rajeunissement. Ainsi le pavillon est légèrement plus haut et carré à l’arrière, les pare-chocs sont nettement plus volumineux et en plastique, et les feux arrière changent de dessin et sont tous regroupés sous un même cache. En 1981 le moteur V12 reçoit une nouvelle culasse à toit en pente qui permet d’apauvrir le mélange et de limiter la consommation. Ce moteur dit « H.E. » pour « High-Efficiency », au taux de compression porté à la limite des valeurs théoriques avant cliquetis, perd 10ch (soit un peu moins de 300ch) mais améliore le couple. La XJ12 reste alors la berline la plus rapide du monde, jusqu’à ce que Mercedes ne dégaine la 560 SE et atteigne alors les 250 km/h. La carrière de la XJ12 perdurera jusqu’en 1992 avec l’apport de diverses évolutions tel que l’ajout de catalyseurs ou de l’ABS.
Si la Jaguar XJ a été fabriquée à 318 000 exemplaires depuis 1968, la série 3 représente à elle seule 132 952 unités, dont seulement 10 500 XJ12.
Le gros V12 de 5,3 L de cette auto rentre confortablement dans la caisse de la série 3, même si la place y est désormais terriblement comptée. Son doux bruit feutré, à peine perceptible au ralenti et à faible vitesse est le fruit d’une fabrication minutieuse, en grande partie à la main, mais aussi d’un test au banc prolongé : cette contrainte lourde pour la marque fut la condition sine qua non que Jaguar s’est imposé pour rassurer une clientèle échaudée par le manque de fiabilité qui affecta particulièrement ce moteur pendant la période noire de la marque. Exceptionnellement souple, ce magnifique groupe ne développe que 260 ch à 5 250 tr/mn, ce qui est finalement peu lorsqu’on sait son extraordinaire potentiel. Mais c’est amplement suffisant pour une voiture qui ne prétend pas spécialement aux hautes performances, encore qu’elle puisse rouler à plus de 220 km/h et passer de 0 à 100 en un peu plus de 9 s.
Quoi de mieux pour cette noble mécanique que d’y associer l’un des noms les plus mythiques de l’automobile, Daimler. Devenue alors le niveau de finition le plus élevé de la gamme Jaguar, la Daimler arbore le légendaire cannelé de sa calandre et de sa poignée de coffre, un jonc chromé de tour de caisse, une ronce de noyer marquetée supérieure, une moquette de laine à poils longs et une banquette arrière à deux assises et dossiers séparés. Nulle part on ne trouve la mention Jaguar, la signature Daimler figurant en toutes lettres sur le volant, à l’arrière de la voiture et sous forme d’un D à l’anglaise au centre du capot.
Notre exemplaire est d'origine française, livré neuf par le concessionnaire cannais "Garage Palace", et a connu quatre propriétaires :
- Le premier de Septembre 1988 à Juin 2000 (29.600km)
- Le deuxième de Juin 2000 à Octobre 2017 (76.600km)
- Le troisième de Octobre 2017 à Mars 2020 (79.200km)
- Le quatrième de Mars 2020 à Novembre 2022 (81.000km)
- 29 Août 1988 : Livraison du véhicule neuf par Garage Palace - Jaguar Cannes
- 18 Mai 1989 : Entretien annuel par Garage Palace à 1.825km
- 19 Septembre 1994 : Passage au contrôle technique à 20.367km
- 3 Septembre 1997 : Passage au contrôle technique à 24.565km
- 13 Octobre 1999 : Passage au contrôle technique à 25.978km
- 30 Juin 2000 : Passage au contrôle technique à 29.937km
- 30 Juillet 2003 : Passage au contrôle technique à 49.776km
- 23 Novembre 2006 : Passage au contrôle technique à 65.596km
- 10 Avril 2009 : Passage au contrôle technique à 72.765km
- 28 Septembre 2017 : Passage au contrôle technique à 76.643km
- 14 Novembre 2017 : Réfection du ciel de toit et remplacement des durites de direction assistée, de la pompe à eau, des bougies et des plaquettes de frein avant
- 21 Novembre 2018 : Remplacement de la pompe à essence
- 5 Mars 2020 : Passage au contrôle technique à 77.298km
- 5 Octobre 2020 : Entretien par "Jag car's france" incluant le remplacement des courroies et des plaquettes de frein arrière à 78.519km
- 24 Mars 2021 : Passage au contrôle technique à 79.428km
- 30 Juin 2022 : Remplacement de la boîte de vitesse par "Jag car's france" à 80.403km
- 12 Décembre 2022 : Passage au contrôle technique à 81.015km
- 10 Janvier 2023 : Remplacement de la toutes les boiseries intérieures
- 6 Mai 2023 : Entretien annuel incluant le remplacement de la soupape de ralenti par le Garage JJR à 81.154km