Replongeons nous vingt ans en arrière…. Les 4×4 de luxe ne sont comptent que sur les doigts d’une main et la notion de SUV n’est qu’embryonnaire. Le Range Rover et le Jeep Grand Cherokee revendiquent leur statut de pionnier du segment alors que les productions germaniques emmenées par le Mercedes ML et le BMW X5 conquièrent des parts de marché en revendiquant un parfait compromis entre rigueur de tenue de route et aptitudes tout-terrain.

L’arrivée de ces constructeurs allemands a déclenché une course à l’armement à grand renfort de V8 de forte puissance. Dans le même temps, les poids et les prix s’envolaient vers des sommets, dont le nouveau Range Rover d’alors illustre les excès. Déjà imposante par ses origines américaines, le Jeep Grand Cherokee n’a guère d’effort à faire pour recoller avec le peloton de tête, lui qui fut jadis le plus puissant du lot avec le moteur 5,9 l de la précédente génération. En 2002, sous le label Overland qui rappelle la Jeep Willys historique, la marque américaine propose un moteur de 4,7 l poussé à 258 ch avec un couple maximal de 425 Nm à 3 500 tr/min, soit 16% de puissance en plus et 8% de couple (par rapport au modèle 2001), tandis que la consommation moyenne est en hausse de 2%.

Cette version Overland, qui se distingue par le dessin spécifique de ses jantes et un embout d’échappement chromé, y ajoute un certain nombre d’équipements. Au premier rang, on trouve un toit ouvrant électrique et une sellerie partiellement en cuir. Suivent les vitres arrière teintées foncées, la peinture métallisée en série, des inserts en ronce de séquoia pour la console centrale, les hauts de portières et le volant ainsi que des tapis de sol spécifiques.

Sur la route, le modèle Overland se montre naturellement plus vigoureux et affiche des performances de premier plan, avec un confort moelleux et un silence de fonctionnement appréciable. Au rang des bonnes choses, on peut aussi inscrire la puissance et la progressivité du freinage. Pour tirer le meilleur parti de ce véhicule, il faudra se montrer doux et attentif avec l’accélérateur et le volant, moyennant quoi le Grand Cherokee Overland offre des prestations routières de premier plan, en toute sécurité, et des aptitudes en tout-terrain alors quasi-uniques dans cette catégorie.

Notre exemplaire, d’origine française, jouit d’un historique limpide et revendique un état proche du neuf.

• 2 Décembre 2003 : Entretien annuel par Pacific Motors à 12.095km
• 5 Octobre 2004 : Entretien annuel par Pacific Motors à 24.718km
• 19 Juillet 2005 : Entretien annuel par Pacific Motors à 36.067km
• 28 Avril 2006 : Entretien annuel par Pacific Motors à 47.870km
• 11 Juillet 2006 : Entretien climatisation par Pacific Motors à 50.743km
• 29 Décembre 2006 : Changement de propriétaire
• 11 Mai 2007 : Entretien annuel et passage au contrôle technique à 59.584km
• 23 Décembre 2008 : Entretien annuel à 74.905km
• 15 Mai 2009 : Remplacement de 2 pneus et passage au contrôle technique à 80.881km
• 4 Novembre 2009 : Remplacement des commandes, des moteurs de chauffage et du radiateur d’habitacle à 84.625km
• 5 Février 2010 : Entretien annuel et passage au contrôle technique à 88.260km
• 11 Février 2010 : Changement de propriétaire
• 11 Mars 2010 : Vidange de la boîte de vitesse, des la boite de transfert et des ponts par Jeep Marseille à 89.218km
• 7 Avril 2010 : Remplacement des sondes lambda et des bobines d’allumage par Jeep Marseille à 89.528km
• 12 Juillet 2011 : Entretien climatisation à 95.427km
• 18 Janvier 2012 : Remplacement de la batterie
• 18 Juin 2012 : Passage au contrôle technique à 98.615km
• 20 Février 2015 : Remplacement des 4 pneus et passage au contrôle technique à 100.983km
• 16 Mars 2016 : Campagne de rappel portant sur l’airbag réalisée par Jeep Marseille à 102.567km
• 6 Janvier 2020 : Passage au contrôle technique à 103.389km
• 11 Octobre 2021 : Passage au contrôle technique à 105.503km
• 11 Octobre 2022 : Entretien annuel par nos soins incluant le remplacement des quatre pneus à 117.800km