Pour succéder à la 456 GT, considérée par d’aucuns comme la plus belle Ferrari 4 places jamais commercialisée, la firme de Maranello se devait de frapper très fort! Titiller alors par la concurrence des Bentley Continental GT et Mercedes CL65 AMG, la seule Ferrari 4 places peut alors compter sur son V12 de 540ch, un moteur prodigieux et incomparable. Son comportement routier impressionne et la sportivité demeure. Reprenons à ce titre le très éclairant compte-rendu d’essai de Xavier Daffe, pilier de la rédaction du « Moniteur Automobile » il y a 17 ans déjà : « Le long empattement a permis d’une part de réduire les porte-à-faux et d’autre part de regrouper en son centre le plus possible d’organes pesants ; le moteur est situé en retrait de l’axe des roues avant, la boîte est comme d’habitude logée au niveau du train arrière, de même que le gros réservoir. Par ailleurs, la batterie et les gros silencieux d’échappement sont reportés à hauteur du porte-à-faux arrière, si bien que la Scaglietti dispose d’une répartition des masses idéale de 46 % du poids sur l’avant contre 54 % sur l’arrière. (…) La 612 présente ainsi très peu d’inertie polaire et fait dès lors preuve d’une agilité et d’une facilité de comportement que son gabarit extérieur ne laisse absolument pas deviner. »

Fabriquée à un peu plus de trois mille exemplaires en sept ans de production, la 612 Scaglietti est demeurée sans descendance directe, le break de chasse FF/GTC4Lusso ayant choisi d’explorer une thématique différente. Et cela risque fort de rester en l’état, car il est désormais acquis que le SUV Purosangue, dont le teasing est déjà bien entamé, chassera pour de bon les GT «familiales» du catalogue Ferrari. L’histoire commencée en 1960 avec la 250 GTE 2+2 (que nous proposons par ailleurs dans les mêmes teintes) a donc trouvé son terme avec la 612 et c’est là une magnifique conclusion.

Notre exemplaire peut se targuer d’un entretien quasiment sans faille au sein du réseau du réseau Ferrari d’une part, et à mon sens de la meilleure combinaison de coloris disponible d’autre part. Ce noir extérieur associé à la sellerie Daytona du même ton offre un mélange d’élégance et de sportivité incontestable.

• 5 Janvier 2006 : Livraison du véhicule neuf par Ferrari Suisse (Nyon)
• 1er Novembre 2006 : Entretien annuel par Modena Cars (Ferrari Genève) à 10.071km
• 16 Novembre 2007 : Entretien annuel par Modena Cars à 15.593km
• 12 Décembre 2008 : Entretien annuel par Modena Cars à 16.626km
• 28 Janvier 2009 : Prolongation de garantie pour une période d’un an par Modena Cars
• 29 Juin 2010 : Passage au contrôle technique suisse à 28.227km
• 1er Juillet 2010 : Remplacement des 4 pneus par Modena Cars à 28.254km
• 21 Décembre 2010 : Entretien annuel par Modena Cars à 32.090km
• 2 Novembre 2011 : Remplacement du boitier de climatisation par Ferrari Pozzi à 39.379km
• 13 Septembre 2011 : Installation d’un autoradio Alpine chez Miura Communication
• 7 Décembre 2012 : Entretien annuel incluant le remplacement des courroies de distribution, le remplacement de l’embrayage et du volant moteur, le remplacement des capteurs de pression de pneu par Modena Cars à 46.194km
• 4 Octobre 2013 : Remplacement des pneus arrière et du porte moyeu arrière gauche par Ferrari Pozzi à 51.700km
• 30 Juin 2014 : Entretien annuel par Modena Cars à 52.423km
• 15 Septembre 2014 : Remplacement des mâchoires de frein à main et passage au contrôle technique suisse à 55.012km
• 11 Décembre 2014 : Remplacement de l’actuateur de boîte de vitesse par Modena Cars à 57.441km
• 9 Février 2018 : Entretien annuel incluant le remplacement des courroies de distribution par Meca-Passion (Spécialiste Ferrari) à 65.300km
• 14 Janvier 2020 : Passage au contrôle technique allemand à 66.960km
• 3 Novembre 2020 : Remplacement des quatre pneus par nos soins à 67.756km