Cette berline du « B » ailé trouve son origine en 2007 et est issue de la plateforme du coupé Continental GT. Elle prend alors le patronyme de Continental Flying Spur. Rafraichie fin 2013, elle tente de s’affranchir (un peu) de son lien de parenté avec le coupé, abandonne le nom Continental et s’offre une motorisation V8 d’origine Audi. Identifiable par ses logos rouge-bordeaux et ses sorties d’échappement en forme de 8 horizontal, il ne s’agit nullement d’une version low-cost, mais la vénérable maison britannique venait ainsi chasser sur les terres des très hauts de gamme allemands peuplées de Mercedes Classe S et de BMW Série 7. Face à ces concurrentes, cette Bentley souffre d’un manque de technologie embarquée, mais le prestige automobile n’est pas seulement une affaire de gadgets, c’est surtout une question de bon goût, d’histoire et de pédigrée. Le charme, la présence et l’ambiance offerts par cette Lady justifient à eux seuls une concession faite à la modernité de certains équipements. Les petits défauts se transforment en traits de caractère, chaque voyage devient un enchantement que l’on soit derrière le volant ou confortablement lové dans les sièges arrière. Merci à Bentley d’avoir réussi à conserver cette âme si particulière qui habite sa production.
Le bloc V8 biturbo de 4.0 l. de cylindrée se charge de mouvoir les près de 2.4 tonnes de notre Bentley. Avec ses 507 CV et 660 Nm de couple, la puissance est suffisante pour animer la Flying Spur et ce même avec virilité lorsque l’envie vous en prend. Cette cavalerie passe au sol sur les quatre roues via une boîte automatique à 8 rapports. Linéaire et volontaire, ce moteur fait merveille et convient parfaitement aux attentes que l’on a de lui. Du côté de la consommation, la satisfaction est grande. Comptez un moyenne de 12L/100km, soit 40% de moins que la motorisation W12!
Notre exemplaire n’a connu qu’un seul propriétaire et se pare d’une configuration exceptionnelle :