Née dans l’esprit de Donald Healey avec la collaboration de son fils Geoffrey, l’Healey 100 est ainsi nommée car elle doit dépasser 100 mph – 161 km/h – ce qu’elle fera largement dès les premiers essais du prototype, en 1952. Au départ dotée d’un moteur Austin quatre cylindres, l’Austin-Healey va être distribuée par le réseau de la marque. Elle est devenue rétrospectivement 100/4 pour la différencier de la 100/6 qui a suivi. L’ Austin-Healey 100 était équipée de composants mécaniques Austin, dont le robuste quatre-cylindres 2,6 litres de l’A90 Atlantic. Le dessin particulièrement séduisant, sorte d’archétype du roadster britannique, était dû à Gerry Coker et servira de base à toute la lignée des « grosses Healey » qui termineront leur carrière avec un moteur 3 litres. Aujourd’hui, on considère la 100 comme la plus sportive de la série : sa présentation plus rustique, ses quatre tambours et sa mécanique peu sophistiquée mais dotée d’un gros couple à bas régime en font une machine sans concession. Elle est également capable d’excellentes performances, comme le monteront d’ailleurs ses résultats en compétition.

Notre exemplaire est en très bel état de présentation et de fonctionnement. Nous en tenons pour preuve les 600km effectués pour rejoindre notre maison. Elle est équipée d’une boîte de vitesse à trois rapports avec Overdrive. Bien sûr, elle dispose du pare-brise rabattable tandis qu’une sangle en cuir marron vient maintenir le capot fermé pour un très bel effet « racing » !

Près de 30.000€ ont été dépensés ces quatre dernières années afin de parfaire l’état de cette auto : remplacement de l’échappement, de la suspension arrière, réfection du moteur (chemisage, alésage, soupapes, pistons, distribution), réfection de l’overdrive, pose d’un allumage électronique, réfection du faisceau électrique, pose d’un ventilateur additionnel, remplacement des amortisseurs, peinture complète, isolation thermique de l’habitacle….